Les agences de presse sont des entreprises spécialisées dans la collecte, la vérification et la diffusion d’informations provenant du monde entier.
Elles fournissent ces contenus à des médias comme les journaux, les chaînes de télévision, les radios ou les sites d’information, leur permettant ainsi d’accéder à une information fiable sans avoir à la rechercher ou la produire entièrement par leurs propres moyens.
Un algorithme est une suite d’instructions permettant d’effectuer des calculs ou de résoudre un problème. Il peut être très simple ou extrêmement complexe.
Certains algorithmes analysent en continu le comportement en ligne des utilisateurs : ils fonctionnent en arrière-plan et sont souvent si sophistiqués que les plateformes en gardent le fonctionnement exact secret.
Également appelée «opinion». Il s’agit d’un commentaire appuyé sur des faits vérifiables.
L’analyse propose une lecture approfondie de l’actualité, en la replaçant dans son contexte ou en l’interprétant. Elle accompagne souvent un reportage ou un dossier, et figure généralement à la fin d’un article en plusieurs parties.
Déferlement de réactions négatives de la part des utilisateurs des réseaux sociaux.
Ces réactions concernent généralement des déclarations ou des actions de personnalités ou d’entreprises connues. Elles sont souvent peu factuelles ou justes, parfois même offensantes ou menaçantes.
Un blog est un site web ou une section d’un site sur lequel une ou plusieurs personnes publient régulièrement des articles, souvent de manière personnelle ou thématique.
Les sujets peuvent être très variés (voyage, cuisine, sport, actualité, etc.) et les publications apparaissent généralement dans l’ordre chronologique, les plus récentes en premier. Les blogs permettent aussi souvent l’interaction avec les lecteurs, par exemple à travers des commentaires.
Expression personnelle d’une opinion sur un sujet librement choisi par le journaliste et issu de domaines très variés.
Le texte ne compte généralement pas plus d’une colonne. Les chroniques paraissent toujours au même endroit dans le journal. Elles sont souvent rédigées par des journalistes invités de renom.
Un ensemble de règles et de droits pour les journalistes.
Le commentaire est un article d’opinion portant sur un sujet d’actualité, signé par son auteur.
Dans la presse écrite ou en ligne, l’auteur est généralement nommé et parfois accompagné d’une photo. À la radio ou à la télévision, il présente lui-même son point de vue à l’antenne. Certaines formes particulières de commentaire incluent la chronique ou la glose, qui se distinguent par leur style ou leur régularité.
La loyauté implique l’équité et l’honnêteté. La Commission suisse pour la loyauté veille au respect de ces principes dans le domaine de la publicité.
Toute personne, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une entreprise, peut déposer une plainte gratuite si elle estime qu’une publicité est trompeuse ou déloyale. Après examen, la Commission formule une recommandation, par exemple pour améliorer l’étiquetage ou la présentation de la publicité concernée.
Le communiqué de presse est une information officielle émise par une organisation, comme une entreprise, une administration ou un organisme public.
Il est destiné aux médias et sert à annoncer un événement, une décision ou une prise de position. Ce type de communication peut être transmis par écrit (généralement sous forme de document) ou présenté oralement lors d’une conférence de presse.
Le compte rendu est un texte, en général bref, qui relate un événement d’actualité de manière factuelle et objective.
Il peut contenir des citations de personnes impliquées, mais sans exprimer d’opinion. Sa structure suit la règle de l’information hiérarchisée : les éléments essentiels doivent apparaître dès le début du texte.
Le Conseil suisse de la presse est un organe composé de 21 membres, dont certains ne sont pas issus du milieu des médias.
Il traite les plaintes portant sur des contenus éditoriaux publiés dans la presse écrite, les magazines ou les médias en ligne. Il examine si le code de déontologie journalistique a été respecté. Si une plainte est jugée fondée, le Conseil formule une recommandation sur la manière dont le média concerné devrait corriger l’erreur.
Le contenu éditorial désigne l’ensemble des informations, textes, images ou vidéos créés ou sélectionnés par des journalistes selon les règles de la déontologie et les principes du travail journalistique, tels que l’exactitude, l’indépendance et l’équilibre. Il se distingue des contenus publicitaires ou promotionnels.
Il s’agit des informations (textes, photos, vidéos) collectées, vérifiées et diffusées par les agences de presse. Ce contenu est ensuite utilisé par les journaux, magazines, radios, chaînes de télévision ou sites d’information qui l’achètent pour le retravailler, le compléter ou le publier tel quel.
Il s’agit de tout contenu (texte, image, vidéo, fichier audio, etc.) créé et publié directement par les utilisateurs sur une plateforme en ligne.
Ce type de contenu est au cœur des réseaux sociaux, des forums ou des sites de partage, où les internautes ne sont pas seulement consommateurs, mais aussi producteurs d’information.
Une critique est un texte qui combine un résumé (ou synopsis) et une évaluation d’une œuvre culturelle, comme une pièce de théâtre, un film, un livre, un concert, une émission de télévision ou de radio.
Elle vise à informer le public tout en lui proposant une interprétation ou un jugement argumenté, fondé sur des critères artistiques ou techniques.
Un département est une unité organisationnelle au sein d’une entreprise, chargée d’un domaine de responsabilité spécifique (par exemple : marketing, ressources humaines, comptabilité).
On peut également parler de division ou de secteur d’activité, selon la taille ou la structure de l’organisation.
La désinformation désigne la diffusion d’informations erronées, trompeuses ou incomplètes, généralement sans intention malveillante.
Elle résulte souvent d’un manque de connaissances, d’une recherche insuffisante ou d’une vérification inadéquate des sources.
La désinformation se propage principalement sur les réseaux sociaux ou certains sites privés, et beaucoup plus rarement dans les médias d’information professionnels, qui s’engagent à corriger leurs erreurs une fois identifiées.
En droit, les droits de la personne ne concernent pas la personnalité au sens psychologique, mais la personne en tant qu’individu autonome.
Chaque individu dispose de droits fondamentaux inscrits dans le Code civil, tels que le droit à la vie, à l’intégrité corporelle, à la liberté ou à l’honneur. L’ensemble de ces droits est désigné sous le terme de « droits de la personne ».
Une section spécifique, intitulée « Protection des droits de la personne », garantit que personne, qu’il s’agisse d’autres individus, d’organisations ou même de l’État, ne peut porter atteinte à ces droits sans justification légale.
Les droits de l’homme sont des droits fondamentaux que toute personne possède, simplement parce qu’elle est humaine. Ils sont innés, inaliénables (on ne peut ni les retirer ni les vendre) et visent à garantir la dignité, la liberté et la sécurité de chacun.
Ces droits protègent les individus contre les atteintes extérieures, comme la diffusion non autorisée d’une photo en situation vulnérable. Parmi eux figurent le droit à la vie, le droit à l’intégrité physique, la liberté d’expression, la liberté de pensée ou encore la protection contre la torture.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) a inscrit ces droits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée en 1948. Malgré cela, tous les États membres ne respectent pas encore pleinement ces principes aujourd’hui.
Un éditeur est une entreprise (ou parfois une personne) chargée de produire, publier et diffuser des contenus médiatiques. Cela peut concerner des journaux, magazines, livres, mais aussi des jeux vidéo, des films ou des contenus numériques.
L’éditeur prend en charge les aspects juridiques, techniques, financiers et commerciaux liés à la publication. Il joue un rôle clé dans la sélection des contenus et leur mise à disposition du public.
L’édito, ou éditorial, est un texte rédigé par le rédacteur en chef, généralement placé au début d’un journal ou d’un magazine.
Il introduit le numéro en mettant en lumière certains thèmes ou articles, et vise à susciter l’intérêt des lecteurs. L’édito reflète souvent la ligne éditoriale du média et peut parfois exprimer un point de vue ou une prise de position sur un sujet d’actualité.
Éditorial a plusieurs significations :
– Il désigne le département d’une entreprise de médias où s’effectue le travail journalistique, c’est-à-dire l’acquisition, la vérification et le traitement de l’information.
– Il peut également faire référence à l’ensemble des rédacteurs d’un média.
– Enfin, le terme peut désigner leur activité, c’est-à-dire le travail de rédaction et de publication de contenus journalistiques.
L’éducation aux médias consiste à développer les compétences nécessaires pour utiliser les médias de manière autonome, critique et responsable. Elle comprend plusieurs dimensions :
Utilisation efficace des médias, tant sur le plan technique que stratégique ;
Analyse critique du contenu médiatique, en apprenant à évaluer ce qui est pertinent, fiable ou manipulé ;
Communication et collaboration à travers les médias, notamment dans un cadre social ou professionnel ;
Création de contenu, en utilisant les outils numériques pour s’exprimer, concevoir et participer activement au débat public ;
Adaptation aux évolutions médiatiques, en développant une capacité à comprendre et à intégrer de nouveaux formats ou technologies.
L’éducation aux médias vise à faire de chacun un citoyen éclairé, capable de comprendre les enjeux de l’information et de participer activement à la vie démocratique.
Un e-paper est la version numérique d’un journal ou d’un magazine, dont le contenu et la mise en page sont identiques à ceux de l’édition imprimée.
Il s’agit souvent d’un fichier consultable en ligne ou téléchargeable, généralement payant, comme pour de nombreuses publications papier. En Suisse, la majorité des journaux et de nombreux magazines proposent une version e-paper accessible via leur site ou une application dédiée.
Exemple: Le Temps, 24 heures, NZZ
Le terme vient du grec ethos, qui signifie « coutume » ou « habitude ». L’éthique est une discipline philosophique qui étudie le comportement moral des individus et les valeurs qui devraient guider leurs actions. Elle pose des questions fondamentales telles que : Qu’est-ce qui est bien ou mal ? Sur quels principes faut-il fonder nos décisions ?
L’éthique s’applique à de nombreux domaines de la vie quotidienne et des choix de société. Par exemple : Est-il moralement acceptable de tuer des animaux pour leur viande ? Faut-il privilégier la liberté individuelle ou le bien-être collectif ?
Les organisations, les entreprises ou les gouvernements doivent régulièrement prendre des décisions aux conséquences éthiques importantes. Par exemple : un État peut-il rendre la vaccination obligatoire pour protéger la population contre des maladies graves ? Dans ce type de situations, des experts en éthique peuvent être consultés afin d’éclairer la réflexion et aider à prendre des décisions justes et équilibrées.
L’éthique des médias s’intéresse au fonctionnement des médias de masse ainsi qu’au comportement de celles et ceux qui les produisent ou les utilisent. Elle vise à définir des valeurs, des règles et des normes pour encadrer la pratique journalistique et la diffusion de l’information.
Elle soulève des questions sensibles, comme : Jusqu’où peut-on aller au nom de la liberté d’expression ? ou Est-il acceptable de se moquer de convictions religieuses à travers une caricature ?
L’éthique des médias cherche ainsi à concilier liberté d’informer et responsabilité sociale.
Les fake news sont des informations volontairement fausses, créées et diffusées dans le but de manipuler l’opinion publique, de nuire à une personne ou une organisation, ou encore de provoquer une réaction émotionnelle.
Contrairement à la désinformation accidentelle, les fake news relèvent d’une intention délibérée de tromper. Elles circulent surtout sur les réseaux sociaux, certains blogs ou plateformes de faible crédibilité.
En journalisme, l’information peut être transmise de différentes manières, selon des formes de présentation spécifiques.
Chaque forme se distingue par des caractéristiques telles que :
– la longueur du texte,
– le but poursuivi (informer, expliquer, raconter),
– le style d’écriture (objectif, subjectif, narratif).
Parmi les formes journalistiques les plus courantes, on trouve par exemple la brève, la dépêche, le reportage, le commentaire, l’analyse, ou encore l’interview.
Comme les quotidiens, les hebdomadaires régionaux s’adressent à un large public et traitent de sujets variés tels que la politique, l’économie, la culture ou le sport.
Toutefois, leur couverture est principalement centrée sur une région ou un canton précis. Ils jouent un rôle important dans la vie locale en relayant les événements, les enjeux et les acteurs du territoire.
Exemples : Journal de Morges, Le Courrier Lavaux-Oron-Jorat, La Broye Hebdo, La Feuille de la Vallée de Joux.
Un billet d’humeur est un commentaire bref et souvent incisif sur un sujet d’actualité, un problème de société ou un événement marquant.
Elle se distingue par un ton critique, parfois ironique ou mordant, et vise à faire réfléchir ou réagir le lecteur par un regard affûté et personnel.
Un·e influenceur·euse est une personne très présente sur les réseaux sociaux, suivie par un grand nombre d’abonnés, et dont l’opinion est perçue comme crédible ou inspirante. Il peut s’agir de blogueurs, sportifs, YouTubeurs, artistes ou personnalités publiques.
Les marques et entreprises collaborent avec ces profils pour promouvoir leurs produits ou services. En échange de visibilité, les influenceurs publient du contenu sponsorisé (photos, vidéos, stories, etc.) et reçoivent une rémunération ou des avantages en nature.
L’infodivertissement, contraction des mots information et divertissement, désigne une forme de communication qui vise à informer tout en divertissant. Les faits et les données sont présentés de manière légère, ludique ou mise en scène pour capter l’attention du public.
Ce format est utilisé dans divers contextes :
– Publicité : les informations sur un produit ou un service sont intégrées dans un récit ou une mise en scène attractive.
– Jeux télévisés : les participants découvrent eux-mêmes les réponses à des questions informatives, souvent dans un cadre amusant.
– Magazines ou émissions TV mêlant actualité et humour.
L’objectif est de rendre l’information plus accessible, mais cela peut aussi entraîner un risque de simplification excessive ou de confusion entre faits et spectacle.
Une infographie est une représentation visuelle qui permet de présenter des données, des faits ou des relations complexes de manière claire, simplifiée et attrayante. En combinant textes, chiffres, icônes, graphiques et illustrations, elle facilite la compréhension rapide d’un sujet, même technique ou abstrait.
Utilisée dans les médias, l’éducation ou la communication, l’infographie aide à structurer l’information et à attirer l’attention du public.
L’initiative populaire fédérale est un instrument de la démocratie directe en Suisse. Elle permet aux citoyens de proposer une modification de la Constitution fédérale. Pour qu’une initiative soit valable, ses auteurs doivent recueillir 100 000 signatures de personnes ayant le droit de vote, dans un délai de 18 mois.
Une fois les signatures vérifiées, le Parlement examine si l’initiative respecte les conditions légales (notamment l’unité de forme et de matière, ainsi que le respect des droits fondamentaux). Si l’initiative est jugée recevable, elle est soumise au vote du peuple, et, pour être adoptée, elle doit obtenir la double majorité : celle du peuple et des cantons.
L’intelligence artificielle désigne la capacité d’une machine ou d’un système informatique à reproduire des fonctions propres à l’intelligence humaine, telles que le raisonnement logique, l’apprentissage, la planification, la compréhension du langage ou encore la créativité.
L’IA repose sur des algorithmes capables de traiter d’énormes volumes de données, d’en tirer des enseignements et de s’adapter pour effectuer des tâches de plus en plus complexes.
L’interview est une méthode journalistique qui permet de transmettre des faits et des opinions de première main. Elle consiste en un échange entre un ou plusieurs journalistes et une ou plusieurs personnes interrogées, souvent des personnalités publiques ou des experts.
Le journaliste pose des questions, oriente la conversation et guide le déroulement de l’entretien. La version publiée d’une interview n’est pas toujours une retranscription exacte : elle peut être abrégée, réorganisée ou résumée pour des raisons de clarté, de lisibilité ou de mise en page.
Une forme particulière d’interview est la table ronde, où plusieurs personnes sont invitées à débattre ou à donner leur avis sur un sujet. Le journaliste y joue un rôle de modérateur, assurant la fluidité et l’équilibre des échanges.
Le journalisme désigne l’activité professionnelle de collecte, vérification, traitement et diffusion d’informations, exercée de manière régulière dans les médias (presse écrite, radio, télévision, internet). Il joue un rôle essentiel dans la formation de l’opinion publique en rendant compréhensibles des sujets d’actualité parfois complexes.
Derrière chaque article se trouve une rédaction professionnelle composée de journalistes qualifiés, formés à respecter des principes déontologiques.
Les caractéristiques fondamentales du travail journalistique incluent notamment : une recherche approfondie, la vérification rigoureuse des faits avant toute publication, la neutralité, l’exactitude et la transparence dans le traitement de l’information.
Un journal est un produit médiatique appartenant à la catégorie des médias imprimés ou en ligne.
Ses principales caractéristiques sont sa publication régulière et continue, son attrait pour un large public, sa couverture de l’actualité en temps réel et la diversité infinie de son contenu.
La légende d’image est un texte placé sous une image (photo, illustration, graphique) qui a pour but de décrire ce que l’on voit et de fournir un crédit à son auteur.
Elle contient généralement deux éléments : une brève description du contenu ou du contexte de l’image ; le crédit photo, qui indique le nom du photographe ou de la source (agence, organisation, etc.).
La légende permet au lecteur de mieux comprendre l’image tout en respectant les droits d’auteur.
La liberté de la presse désigne le droit fondamental pour les journalistes, les médias et les organes de presse d’exercer leur activité sans censure ni ingérence de l’État. Elle garantit la possibilité de publier librement des informations, des opinions et des critiques, même sur des sujets sensibles ou dérangeants.
Ce droit est essentiel au fonctionnement d’une démocratie, car il permet une information indépendante, la diversité des points de vue et la surveillance du pouvoir par la société civile.
Un magazine est un produit médiatique disponible sous forme imprimée ou numérique, publié de manière régulière et continue (hebdomadaire, mensuelle, etc.). Il se caractérise par un contenu souvent plus approfondi que celui des journaux, abordant des sujets variés comme la culture, la société, l’économie, ou les loisirs.
Le magazine est destiné à un large public, généralement accessible librement ou par abonnement. Il est souvent financé en partie par la publicité. Grâce aux versions en ligne, de nombreux magazines sont aujourd’hui consultables gratuitement, à tout moment et en tout lieu.
Une mention légale (du latin impressum, qui signifie « imprimé ») est une indication obligatoire précisant l’origine et les responsabilités d’une publication. Elle contient généralement des informations sur :
– l’éditeur ou l’organisme responsable,
– le ou les auteurs,
– le rédacteur en chef ou l’équipe éditoriale,
– les personnes légalement responsables du contenu.
Dans un journal imprimé, la mention légale se trouve en général en début ou en fin de publication. Sur un site web, elle est souvent accessible en pied de page. Elle contribue à la transparence et à la responsabilité juridique des médias.
Une maison de presse est une entreprise médiatique chargée de produire et de publier des contenus d’information. Elle peut éditer des journaux, des magazines, gérer des chaînes de télévision, des stations de radio ou encore des sites d’information en ligne.
En tant qu’acteur central du paysage médiatique, une maison de presse peut regrouper plusieurs titres ou plateformes, et employer des journalistes, des éditeurs, des graphistes et d’autres professionnels de l’information.
Les médias en ligne désignent l’ensemble des contenus et services accessibles via Internet. Ils regroupent une grande diversité de plateformes et de formats, allant bien au-delà des seuls sites d’actualité.
Voici quelques grandes catégories de médias et services en ligne (liste non exhaustive) :
Ces services ont des usages variés : s’informer, communiquer, apprendre, travailler, se divertir ou acheter. Ils occupent une place centrale dans la vie numérique quotidienne.
Les médias sociaux sont des technologies numériques interactives qui permettent aux utilisateurs de communiquer, de créer et de partager du contenu en ligne. Ils comprennent :
Le contenu diffusé peut être destiné à un cercle restreint (amis, abonnés, groupe privé) ou accessible publiquement. Contrairement aux médias traditionnels, la qualité et la véracité du contenu publié sur les médias sociaux sont peu encadrées ou peu vérifiées, à l’exception de certains espaces modérés, comme les blogs de journaux en ligne ou Wikipedia.
Une newsletter est un bulletin d’information électronique envoyé régulièrement par une organisation (entreprise, association, média, etc.) à un public ciblé. Elle a pour but d’informer les abonnés sur des actualités, des offres, des événements ou d’autres contenus pertinents.
La newsletter est envoyée uniquement aux personnes qui se sont inscrites volontairement, en exprimant le souhait de la recevoir, généralement par le biais d’un formulaire d’abonnement en ligne.
Les notifications push (ou simplement push) sont des messages courts qui s’affichent directement sur l’écran d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur, sans qu’il soit nécessaire d’ouvrir l’application concernée.
Elles sont souvent activées automatiquement lors de l’installation d’une application et servent à informer l’utilisateur en temps réel (nouveau message, mise à jour, alerte, actualité, etc.). Il est possible de gérer ou désactiver ces notifications à tout moment dans les paramètres de l’appareil ou de l’application.
Le terme paywall vient de l’anglais to pay (payer) et wall (mur). Il désigne un système de restriction d’accès à certains contenus en ligne, principalement sur les sites d’information. Une partie du contenu est « placée derrière un mur », c’est-à-dire qu’il faut payer un abonnement ou un accès ponctuel pour le consulter.
Le paywall permet aux éditeurs de financer leur travail journalistique, tout en laissant parfois une partie des articles accessibles gratuitement.
Un podcast est une série de fichiers audio ou vidéo disponibles en ligne, que l’on peut écouter ou regarder à la demande, souvent sous forme d’épisodes.
Il peut s’agir d’enregistrements d’émissions de radio, d’interviews, de lectures d’articles de presse, de contenus narratifs, ou encore d’émissions musicales. Les utilisateurs peuvent s’abonner à un podcast pour recevoir automatiquement les nouveaux épisodes.
Le mot podcast est une contraction de iPod (le lecteur MP3 d’Apple, très répandu à l’époque de l’apparition du format) et broadcast (qui signifie « diffuser » en anglais). Aujourd’hui, les podcasts sont principalement écoutés sur smartphone, via des applications dédiées.
Un portail d’actualités est un site web dédié à la diffusion d’informations, comparable à un journal en ligne. Certains portails sont les versions numériques de journaux imprimés (par exemple 20min.ch), tandis que d’autres sont exclusivement numériques, sans version papier (comme watson.ch).
À la différence d’un journal électronique (e-paper), qui reproduit fidèlement la mise en page de la version imprimée, le portail d’actualités propose un contenu mis à jour en continu, souvent enrichi de vidéos, de liens interactifs ou de commentaires.
Le mot presse trouve son origine dans l’époque où les informations étaient imprimées à l’aide de presses typographiques pour être diffusées. Au siècle dernier, ce terme désignait principalement l’ensemble des journaux et magazines imprimés.
Aujourd’hui, le mot presse désigne plus largement l’ensemble des médias journalistiques, qu’ils soient imprimés, numériques, audio ou audiovisuels. Il reste synonyme d’information professionnelle, produite selon des règles déontologiques.
La presse dominicale désigne les journaux publiés le dimanche, souvent en format hebdomadaire. À l’instar des quotidiens, ils s’adressent à un large public et couvrent des sujets variés tels que la politique, l’économie, la culture ou encore le sport.
Ces journaux sont généralement diffusés à l’échelle de toute une zone linguistique (allemande, romande ou italienne). Ils proposent souvent des analyses approfondies, des interviews exclusives et des reportages de fond, profitant du rythme plus calme du week-end.
Exemple : Le Matin Dimanche
Ce groupe de publications traite exclusivement de sujets liés à l’économie, la finance, les affaires et les marchés. Elles s’adressent à un public intéressé par les enjeux économiques, les stratégies d’entreprise, l’évolution des marchés financiers ou encore la politique économique.
Exemples : L’Agefi, Bilan, PME Magazine
Les magazines populaires s’adressent à un large public et se caractérisent par une présentation attrayante, riche en images et en reportages accessibles.
Ils abordent une grande variété de sujets : politique, société, culture, mode, santé, voyages, nutrition, conseils de vie quotidienne, ainsi que des portraits de personnalités publiques. Chaque magazine développe sa propre ligne éditoriale en fonction de ses centres d’intérêt.
Exemples : L’Illustré, Femina, Migros Magazine
La presse spécialisée regroupe des publications dont le contenu est destiné à un public professionnel ou à des personnes ayant un fort intérêt pour un domaine précis.
Le choix des sujets et la présentation des articles répondent aux besoins d’information, d’analyse ou de formation continue des spécialistes. Les articles sont le plus souvent rédigés par des experts du domaine, et le langage utilisé peut être technique ou spécialisé.
Exemples : Éducation Suisse (pour les educateurs), Swiss Optics / Swiss Opticians (pour les opticiens), Swiss Machine Market (pour les professionnels de l’industrie), Hospitalia (pour les métiers de la santé).
Les quotidiens sont des journaux publiés chaque jour, qui s’adressent à un large public. Ils diffusent principalement des informations d’actualité dans les domaines politique, économique, culturel et sportif.
La plupart des quotidiens entretiennent un lien fort avec leur région ou leur zone linguistique, même lorsqu’ils couvrent également des enjeux nationaux ou internationaux.
Exemples : 24 heures, La Tribune de Genève, Le Temps, ArcInfo, La Liberté, Le Journal du Jura, le Courrier, Le Quotidien jurassien, Le Nouvelliste…
En Suisse, la plupart des lois et décisions adoptées par le Parlement entrent en vigueur sans consultation populaire. Toutefois, si une partie de la population est en désaccord avec une décision, elle peut lancer un référendum facultatif.
Pour cela, les citoyennes et citoyens disposent de 100 jours pour réunir 50 000 signatures valides. Si ce seuil est atteint, un vote populaire est organisé : le peuple décide alors si la loi ou la mesure contestée doit entrer en vigueur ou non.
Ce mécanisme permet un contrôle démocratique direct sur les décisions parlementaires et renforce le rôle du peuple dans le processus législatif.
Les représentations abstraites sont des illustrations visuelles simplifiées utilisées pour expliquer des faits, des données ou des processus complexes. Dans les médias journalistiques, elles prennent souvent la forme de diagrammes, schémas ou infographies.
Elles s’appuient sur des éléments graphiques tels que des lignes, des colonnes, des cercles, des flèches ou des rectangles pour rendre l’information plus accessible et facile à comprendre.
Parfois, des représentations abstraites sont combinées à des images simplifiées de choses réelles. Dans la vie quotidienne, on trouve des pictogrammes (par exemple, un panneau d’interdiction de fumer), des icônes sur les ordinateurs et les smartphones, etc.
Les représentations concrètes montrent des objets, êtres ou situations reconnaissables, qu’ils existent dans la réalité (par exemple un bus) ou qu’ils fassent partie de l’imaginaire collectif avec une forme visuelle identifiable (comme un fantôme).
Peu importe que l’image soit simplifiée, stylisée ou volontairement déformée : tant que l’objet représenté reste reconnaissable, il s’agit d’une représentation concrète. On en trouve notamment dans les photographies, les films, mais aussi dans les illustrations, bandes dessinées, dessins animés ou caricatures.
Le service public désigne les services que les institutions de l’État (fédérales, cantonales et municipales) fournissent aux citoyens.
Parmi les exemples, on peut citer le service postal, les transports publics, l’approvisionnement en eau et la collecte des ordures ménagères. L’État n’est pas nécessairement tenu de s’en charger lui-même ; il peut également les sous-traiter à des entreprises.
Une source journalistique est le point de départ d’un article ou d’un reportage. Elle fournit les informations sur lesquelles le journaliste s’appuie pour construire son contenu.
Il peut s’agir de :
– témoignages ou déclarations personnelles,
– rapports officiels ou communiqués d’agences de presse (comme Keystone-ATS),
– documents écrits (études, livres, articles),
– autres médias fiables ou sites web spécialisés,
– observations directes sur le terrain.
Une source bien choisie et vérifiée est essentielle pour garantir la fiabilité et la crédibilité de l’information.
La SSR (en français Société suisse de radiodiffusion et télévision) est l’organisme national de service public chargé de la radio, de la télévision et des médias en ligne en Suisse.
Son nom varie selon les langues nationales :
– SRG (Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft) en allemand
– SSR (Société suisse de radiodiffusion et télévision) en français
– RSI (Radiotelevisione svizzera di lingua italiana) en italien (pour l’unité régionale)
– SRR (Societad Svizra da Radio e Televisiun) en romanche
La SSR regroupe plusieurs unités régionales : RTS (français), SRF (allemand), RSI (italien) et RTR (romanche), et assure une offre médiatique pluraliste, indépendante et accessible dans toutes les régions linguistiques du pays.
Une théorie du complot (aussi appelée mythe ou récit complotiste) est une interprétation des événements fondée sur la conviction qu’un groupe de personnes, une organisation ou un gouvernement agit en secret dans le but de poursuivre un objectif illégitime, nuisible ou malveillant.
Les personnes qui y adhèrent soupçonnent un complot, même en l’absence de preuves solides, voire en dépit de preuves du contraire.
Contrairement à la diffusion intentionnelle de fausses nouvelles (fake news), les partisans des théories du complot croient sincèrement à leurs récits et les partagent comme des vérités. Ces récits peuvent se propager rapidement, notamment sur les réseaux sociaux, et contribuer à la désinformation.
En Suisse, la transparence est l’un des principes fondamentaux de la publicité. Cela signifie que toute forme de publicité doit être clairement identifiable comme telle, même si cela ne saute pas aux yeux immédiatement.
Pour garantir cette transparence, les contenus publicitaires sont souvent accompagnés d’un avertissement explicite, tel que « publicité », « contenu sponsorisé » ou « en partenariat avec ». Ce principe vise à protéger les consommateurs en évitant toute confusion entre information journalistique et contenu commercial.
La valeur médiatique désigne l’ensemble des critères qui influencent le choix d’un sujet par les journalistes et sa probabilité d’être publié dans les médias.
Un article ou une information a une valeur médiatique élevée s’il présente des caractéristiques susceptibles d’attirer l’attention, comme la nouveauté ou le caractère surprenant du sujet, l’importance ou la notoriété des personnes impliquées, la proximité géographique ou émotionnelle avec le public, la pertinence pour l’audience cible.
Ces éléments déterminent si un contenu sera remarqué, sélectionné puis diffusé par un média.
Les wikis sont des ouvrages de référence en ligne construits de manière collaborative. Le mot wiki vient du terme hawaïen wiki-wiki, qui signifie « rapide ».
Il existe de nombreux wikis spécialisés dans des domaines précis (cinéma, jeux vidéo, sciences, etc.), mais le plus connu est Wikipédia, une encyclopédie en ligne qui couvre une vaste gamme de sujets.
Les articles sont rédigés par des personnes connaissant un sujet et souhaitant partager leur savoir. Tout le monde peut y contribuer, corriger ou enrichir les contenus. Cela permet une évolution continue de la qualité des informations, même si des erreurs peuvent parfois apparaître. Toute personne qui repère une inexactitude peut la corriger immédiatement, ce qui renforce la fiabilité du contenu au fil du temps.
Il désigne ici un ensemble de règles et de normes propres à un domaine particulier (dans notre cas, le journalisme).
Cette redevance (anciennement appelée « Billag », aujourd’hui collectée par Serafe) est une contribution annuelle obligatoire versée par chaque ménage en Suisse, indépendamment de l’utilisation effective de la radio ou de la télévision. Son objectif est d’assurer un service public audiovisuel indépendant, de qualité et accessible à tous, dans les quatre langues nationales : allemand, français, italien et romanche.
Cela inclut, par exemple, la vente d’émissions produites en interne à d’autres chaînes de radio ou de télévision, ainsi que d’autres formes de partenariats ou de services.
Cependant, il existe un mécanisme de contrôle : le contenu est révisé par d’autres utilisateurs. Si quelqu’un remarque une erreur, il peut la corriger. Il n’est pas rare de trouver un commentaire au-dessus d’un article indiquant que la vérification des sources est insuffisante ou qu’il devrait être corrigé.
Les caractéristiques essentielles d’un journal sont sa parution régulière et continue, son adresse à un large public, la transmission d’actualités en temps réel et la diversité illimitée de ses contenus.
Les dépenses sont structurées de manière similaire à celles d’une entreprise possédant des journaux imprimés et en ligne.
L’Association des éditeurs a formulé des recommandations sur la manière de gérer la publicité payante.
Si les annonceurs paient pour la diffusion de contenu, cela doit être divulgué. Les supports publicitaires doivent être transparents, c’est-à-dire clairement et visiblement identifiés.
Tamedia : 24 heures, Tribune de Genève, Le Matin, 20 minutes, TagesAnzeiger, Basler Zeitung et Berner Zeitung
Ringier Médias Suisse : Illustré, L’Hebdo (archives), Bilan, Blick Romandie, Energy Lausanne / Energy Genève, Ticketcorner, DeinDeal
CH Médias : ArcInfo, La Côte, Le Nouvelliste, L’Impartial
Groupe St-Paul : La Liberté, La Broye et La Gruyère
ESH Media : médias régionaux de l’Arc jurassien
Editions D+P Sa : Le Quotidien Jurassien
Le Temps et Le Courrier : journaux indépendants
Journaux locaux indépendants : Journal de Morges, Riviera Chablais, l’Echo du Gros de Vaud etc.
↘ En savoir plus
Journaux gratuits indépendants : groupe SPN à Genève avec Lausanne Cités et GHI
Magazines indépendants en Suisse romande : Générations Magazine, Echo Magazine
Radio Télévision Suisse : RTS Info, RTS 1 & 2, La 1ère, Option Musique
Autres médias télévisuels locaux et plateformes régionales : Télésambre, Canal 9, Léman Bleu, La Télé VD–FR, Arcinfo.ch
LFM – Lausanne FM, One FM, Radio Chablais, Radio Lac, Rouge FM
Axel Springer AG (Allemagne), par exemple avec le journal Bild
Meta (USA), par exemple avec WhatsApp, Instagram et Facebook
Groupe Lagardère (France), par ex. avec le magazine Paris Match
Mediaset SpA (Italie), par exemple avec diverses chaînes de télévision italiennes
Sur X, elles le font à travers de courts messages (appelés « tweets », du verbe anglais to tweet signifiant « gazouiller »). Le nombre de caractères par message est limité. Actuellement, la limite est fixée à 280 caractères, mais elle pourrait être augmentée à l’avenir.
Elle est généralement diffusée involontairement (faute de connaissances factuelles, de recherches et de vérifications des sources insuffisantes). Contrairement aux sources privées, les médias corrigent les fausses informations dès qu’elles sont découvertes. Il existe également des fausses informations diffusées intentionnellement. On parle alors de fake news.
→ Être capable d’utiliser les médias de manière efficace (techniquement et stratégiquement).
→ Être capable d’évaluer de manière critique le contenu et le développement des médias (par exemple, qu’est-ce qui est pertinent, qu’est-ce qui est vrai ?)
→ Être capable de communiquer et de collaborer avec d’autres en utilisant les médias.
→ Utiliser les médias eux-mêmes pour créer et concevoir du contenu et ainsi avoir son mot à dire.
→ Être capable de s’adapter aux nouveaux médias.
Le choix des sujets et la présentation des articles répondent aux besoins d’information, d’analyse ou de formation continue des spécialistes. Les articles sont le plus souvent rédigés par des experts du domaine, et le langage utilisé peut être technique ou spécialisé.
Exemples : E-Media (pour les educateurs), Espazium (publications suisses d’architecture, d’ingénierie et d’urbanisme), Plaidoyer (revue suisse du droit pénal, politique carcérale et droits humains), Revue Médicale Suisse (pour les métiers de la santé).
Les caractéristiques essentielles d’un magazine sont sa parution régulière et continue, souvent hebdomadaire, bimensuelle ou mensuelle, ainsi que son orientation thématique.
L’intelligence artificielle est la capacité d’une machine à imiter les capacités humaines telles que le raisonnement logique, l’apprentissage, la planification et la créativité.
Peu importe que la représentation soit simplifiée ou que les détails soient intentionnellement déformés. On en trouve des exemples typiques dans les photographies et les films, mais aussi dans les illustrations, les dessins et les caricatures.
Que s’est-il passé ?
Quand est-ce arrivé ?
Où est-ce arrivé ?
Comment est-ce arrivé ?
Pourquoi est-ce arrivé ?
Qui a fait quelque chose ?
D’où vient l’information ?
Il est alimenté par des personnes qui connaissent un sujet et rédigent des articles à ce sujet. Tout le monde peut y contribuer. Cependant, cela signifie aussi qu’il peut contenir des informations inexactes ou incorrectes. Toute personne découvrant une telle erreur peut la corriger. Ainsi, le wiki devient de plus en plus précis.
Ce soupçon est maintenu même s’il existe des preuves contraires. Contrairement aux fake news, ces personnes ne diffusent pas seulement de fausses informations : elles croient elles-mêmes à leurs récits.
Il s’agit de contenus créés par les utilisateur·trice·s eux-mêmes, puis publiés sur une plateforme (textes, images, vidéos, fichiers audio).
La publicité doit être reconnaissable en tant que telle – au moins en y regardant de plus près. Elle est donc signalée par des mentions comme « Publicité » ou « Contenu sponsorisé ».
Les journaux quotidiens s’adressent à un large public et contiennent principalement des actualités dans les domaines de la politique, de l’économie, de la culture et du sport. Ils ont presque toujours un lien fort avec leur région de diffusion.
Exemples : 24heures, Tribune de Genève, Le Nouvelliste, La Liberté, ArcInfo, Le Quotidien Jurassien, Matin.ch, Le Temps.
SRG : Société suisse de radiodiffusion et télévision.
SSR :
En français : Société suisse de radiodiffusion et télévision
En italien : Società svizzera di radiotelevisione
Cela inclut les réseaux sociaux (Instagram, Snapchat, WhatsApp, Facebook, Twitter, Telegram), mais aussi les blogs ou les wikis. Les contenus peuvent être visibles uniquement pour certaines personnes, pour un groupe restreint ou pour tout le monde.
Contrairement aux journaux, la qualité des contenus est peu contrôlée dans la plupart des médias sociaux (exceptions : blogs intégrés aux journaux en ligne, Wikipédia).
Ils sont en général diffusés dans toute la région linguistique.
Exemple : Le Matin Dimanche
La poste, les transports publics, l’approvisionnement en eau, la collecte des déchets sont des services publics. L’État n’est pas obligé de fournir lui-même ces services, il peut aussi mandater des entreprises.
Ces réactions visent en général des déclarations ou des actions de personnalités publiques ou d’entreprises. Elles sont souvent peu objectives ou peu équitables, et parfois même insultantes ou menaçantes.
Il traite les plaintes concernant des contenus rédactionnels publiés dans les journaux, les magazines ou les médias en ligne. Il évalue si le code de déontologie journalistique a été enfreint. Si la plainte est jugée fondée, le Conseil émet une recommandation indiquant comment le média devrait corriger son erreur.
Si des personnes ou des entreprises ne sont pas d’accord avec une publicité, elles peuvent déposer une plainte auprès de cette commission. L’évaluation est gratuite. Ensuite, la commission émet une recommandation (par exemple, que la publicité soit mieux identifiée comme telle).
Les journaux hebdomadaires régionaux s’adressent, comme les quotidiens, à un large public et contiennent principalement des informations sur la politique, l’économie, la culture et le sport – mais en général uniquement à l’échelle régionale.
Exemples : Le Courrier Lavaux-Oron, Journal de Morges, La Broye Hebdo, La Feuille de la Vallée de Joux, Riviera Chablais
On appelle cela un référendum facultatif. Les citoyen·ne·s opposé·e·s à la décision doivent alors recueillir 50 000 signatures valides. Si cela réussit, le peuple vote pour décider si la décision doit entrer en vigueur ou non.
Le mot « rédaction » a plusieurs significations :
Le service d’une entreprise médiatique où se fait le travail journalistique. C’est là que travaillent toutes les personnes impliquées dans la collecte et le traitement de l’information.
L’ensemble des rédacteur·trice·s d’un média.
Leur activité, c’est-à-dire la rédaction ou la révision des contenus (le fait de rédiger).
Tous les êtres humains disposent d’un ensemble de droits inscrits dans le Code civil. Ensemble, ces droits forment le « droit de la personnalité ». Une section particulière de ce droit, la « protection de la personnalité », te protège contre toute atteinte injustifiée à ta vie privée et à ta liberté – que ce soit de la part d’autres personnes, d’organisations ou de l’État.
Cela peut être, par exemple, des déclarations d’une personne, une dépêche d’agence, mais aussi des médias comme des sites web ou un ouvrage spécialisé.
Elle traite de nombreux thèmes comme la politique, l’économie, la culture, la mode, la santé, les voyages, l’alimentation, ou encore le développement personnel. Elle propose aussi des articles sur des personnalités publiques. Selon la publication, les sujets varient.
Exemples : L’Illustré, Echo Magazine, TV8, Femina, Générations, Terre & Nature, 20 minutes, watson.ch
L’État ne peut pas censurer ou interdire les informations et les opinions.
Au siècle dernier, on utilisait ce mot pour désigner l’ensemble des journaux et magazines imprimés. Aujourd’hui, on parle de presse pour désigner les médias journalistiques, qu’ils soient imprimés ou numériques.
Lorsqu’une application est installée, elles sont souvent activées automatiquement. Tu peux cependant les désactiver dans les réglages de ton appareil.
Il peut s’agir, par exemple, d’enregistrements d’émissions de radio, d’interviews, de lectures d’articles de journaux, d’émissions musicales, etc. Les podcasts peuvent être abonnés.
Le mot « podcast » est une combinaison de l’anglais broadcast (diffuser) et iPod (le lecteur MP3 d’Apple). À l’origine, les iPods étaient les principaux appareils utilisés pour écouter les podcasts. Aujourd’hui, on les écoute principalement sur des smartphones.
Une partie du contenu est protégée derrière un « mur ». Tu dois payer pour pouvoir y accéder.
En voici une sélection non exhaustive :
Elles souhaitent informer leurs employé·e·s, client·e·s ou membres de leurs offres ou nouveautés. Les newsletters ne sont envoyées qu’aux abonné·e·s, c’est-à-dire aux personnes ayant indiqué vouloir les recevoir.
Certains portails d’actualités sont des versions numériques de journaux imprimés (par exemple 20min.ch), d’autres publient uniquement en ligne (par exemple watson.ch). Un portail d’actualités n’est pas la même chose qu’un journal électronique (voir l’entrée «E-Paper»).
Ces caractéristiques déterminent si la nouvelle est perçue, sélectionnée et finalement publiée par des journalistes.
Cela inclut, par exemple, si le sujet est nouveau et surprenant ou si les personnes impliquées sont intéressantes et importantes pour le public cible.
Cela permet à ces dernières de ne pas devoir recueillir elles-mêmes toutes les informations.
Ce sont des droits inhérents à la personne. Ils ne peuvent être retirés à personne et ne peuvent être vendus. Ils garantissent la liberté et l’autonomie des individus et les protègent contre les intrusions d’autres personnes, comme par exemple lorsqu’une personne te photographie en tant que victime d’un accident.
Les droits de l’homme incluent par exemple le droit à la vie, à l’intégrité physique et à certaines libertés (comme la liberté d’expression). Les Nations Unies (ONU) ont intégré les droits de l’homme dans leurs principes en 1948, peu après leur création. Malheureusement, tous les États membres ne respectent pas ces droits.
Une entreprise de médias est une entreprise qui publie des médias, par exemple, un éditeur de journaux ou une chaîne de télévision.
Elle cherche à établir des valeurs, des règles et des normes pour les créateurs de contenu médiatique.
Par exemple, faut-il autoriser la moquerie des convictions religieuses à travers une caricature ?
L’intelligence artificielle est la capacité d’une machine à imiter des capacités humaines telles que la pensée logique, l’apprentissage, la planification et la créativité.
Dans les médias en ligne et imprimés, l’auteur est souvent montré en photo, tandis qu’à la radio et à la télévision, l’auteur lit généralement son commentaire lui-même.
Des formes particulières de commentaires sont la glosse et la chronique.
Une forme journalistique est définie par plusieurs caractéristiques, par exemple :
la longueur du texte
l’objectif du texte
le style d’écriture
Des exemples typiques sont la dépêche, le commentaire et le reportage.
Derrière les contributions, souvent sur des sujets d’actualité et parfois complexes, se trouve une rédaction professionnelle composée de spécialistes formé·e·s. Les caractéristiques essentielles du travail journalistique sont :
une recherche approfondie
la vérification des faits avant publication
Le ou la journaliste insère les questions et guide l’entretien. Les interviews imprimées ne correspondent souvent pas exactement à la conversation originale : elles sont souvent abrégées ou résumées.
Une forme particulière est le débat en panel, où plusieurs personnes participent à la discussion. Là aussi, le ou la journaliste pose les questions, mais il ou elle modère et dirige également le débat.
Un exemple classique d’infotainment est la publicité, où des informations sur les produits et services sont présentées de façon ludique.
Un autre exemple sont les jeux télévisés, dans lesquels les participant·e·s doivent découvrir eux-mêmes les informations.
Elle permet aux utilisateur·rice·s de comprendre rapidement des sujets complexes.
Les marques et entreprises profitent de leur popularité pour faire connaître leurs produits, en concluant des contrats avec eux. En retour, les influenceur·euse·s font la promotion de ces produits sur leurs canaux et sont rémunéré·e·s.
Le Parlement examine si l’initiative est valable, c’est-à-dire si elle respecte certaines conditions. Si c’est le cas, elle est soumise au vote du peuple.
L’impressum permet d’identifier les personnes responsables de la publication. On le trouve généralement au début ou à la fin d’un journal imprimé, et à la fin d’un site web.
Exemples : Bilan, PME Magazine, Le Temps (rubrique économie), Agefi, Swissquote
Elles sont en général diffusées sans intention de nuire (par manque de connaissances factuelles, de recherche ou de vérification des sources). Contrairement aux sources privées, les médias professionnels corrigent une erreur factuelle lorsqu’elle est détectée. Certaines informations erronées sont cependant diffusées intentionnellement : on parle alors de fake news.
Les fake news ressemblent à de vraies informations et visent à déclencher des émotions (colère, peur, indignation), pour inciter les destinataires à les partager immédiatement, sans les vérifier.
On y retrouve des magazines de mode, musique, automobile, cuisine, loisirs créatifs, animaux, mais aussi des publications sur l’habitat, la maison et le jardin.
Exemples : Motomag, Rolling Stone Magazine, Vogue, Milk décoration, Mint Magazine, Salamandre.
Les organisations ou les gouvernements doivent souvent prendre des décisions qui ont un impact important sur la société. Par exemple : un gouvernement peut-il obliger la population (y compris toi) à se faire vacciner contre des maladies infectieuses graves ? Dans ce type de questions, les éthicien·nes sont souvent consulté·es pour donner leur avis.
Comme de nombreuses publications imprimées, les E-Papers sont souvent payants. La plupart des journaux et de nombreux magazines en Suisse existent en version E-Paper.
Il fait généralement référence aux sujets traités dans le numéro et vise à donner envie aux lecteurs de découvrir le contenu.
L’objectif de cette personne ou de ce groupe est de tromper ou d’influencer la société, des groupes ou des individus.
On appelle aussi désinformation l’information erronée elle-même, et pas seulement sa diffusion.
Une personne y écrit des articles personnels sur des sujets quotidiens précis, comme des étapes de voyage, des conseils culinaires, des expériences de transport, etc. Il n’existe pratiquement aucun sujet qui ne puisse être traité sur un blog.
Certains blogs sont réservés à certaines personnes (amis, connaissances), tandis que d’autres sont accessibles même sans connaître personnellement l’auteur.
Cette dernière consiste à indiquer le nom du photographe et du détenteur des droits de licence de l’image.
Il peut contenir des citations de personnes concernées ou impliquées, mais doit rester aussi objectif que possible. L’essentiel est dans la structure : l’information la plus importante doit apparaître en premier.
Un commentaire enrichi d’informations factuelles. L’analyse remet en question un événement actuel et se trouve souvent à la fin d’un reportage en plusieurs parties.
Les algorithmes qui analysent le comportement en ligne des utilisateurs fonctionnent en arrière-plan. Ils sont tellement sophistiqués que les services en ligne gardent leur fonctionnement secret.
Il s’agit de dépêches collectées et vérifiées, qui sont ensuite retravaillées par les journaux, les magazines, les chaînes de télévision, etc., qui les achètent.
Elles utilisent des éléments graphiques comme des lignes, des rectangles, des colonnes, des cercles, des flèches, etc., pour représenter des faits, par exemple l’évolution de la température corporelle d’un enfant malade à l’hôpital ou le déroulement d’un processus de travail.
Parfois, les représentations abstraites sont aussi combinées avec des illustrations simplifiées d’objets réels. Dans la vie quotidienne, nous trouvons cela sous forme de pictogrammes (par exemple interdiction de fumer), ou, sur les ordinateurs et les smartphones, sous forme d’icônes, etc.
Un département désigne un domaine de responsabilité au sein d’une entreprise. Les synonymes sont département ou domaine de travail.
Ils sont transmis aux professionnels des médias par écrit ou communiqués oralement lors d’une conférence. Nous reviendrons plus en détail sur les conférences de presse un peu plus tard.